Le Baccalauréat première partie rentre dans sa phase effective mardi prochain sur toute l’étendue du territoire national.
Une tradition dans le système éducatif togolais qui signe, cette année, la deuxième note de la partition des examens de fin d’année au Togo. Ceci, dans le cadre particulier de la pandémie à la Covid-19 où les mesures barrières sont de règle. C’est un fait imminent que les candidats au Baccalauréat première partie, pris ces temps-ci entre le marteau et l’enclume de la peur, des nuits blanches, des incertitudes, des interrogations iront tenter leur chance aux différentes épreuves à partir du mardi prochain. La page du badinage, du sextap et des vidéos nocives à la morale publique tournée, place aux choses sérieuses. Etabli pour durer quatre jours, selon les dates échelonnées des examens de cette année scolaire, le Bac1 débuterait, comme d’habitude, avec l’épreuve de Français qui donne le ton au bal des épreuves écrites.
Déjà sont mobilisés, inspecteurs, proviseurs et corps professoral pour la bonne tenue de cet examen qui doit faire franchir un palier de plus aux candidats soucieux du visa pour atterrir dans la classe de terminale. « Je n’arrive plus à dormir, puisque c’est ma première fois de passer cet examen. Mais je prie mon Dieu pour qu’il m’accorde la réussite », confie
Sandra qui a requis l’anonymat.
Du côté des enseignants, la sérénité n’est pas garantie quant au résultat escompté. « Je souhaite pour nos élèves un score reluisant pour notre lycée à cet examen. Mais, vu les empêchements intervenus eu égard à la Covid et au niveau aujourd’hui des élèves que nous formons, j’en arrive à douter un peu », dixit Sédo, prof au lycée Lomé-Cité. Autant dire que la période des examens est un moment de test et pour les enseignants ayant dispensé les cours et pour les élèves. L’inquiétude est partagée.
Oscar SEKAYA